Fukushima a remis en question le dogme de la sécurité des centrales, mais a aussi fait voler en éclat la confiance que le peuple japonais avait en son gouvernement : les dirigeants ont été incapables d’évacuer convenablement tous les citoyens des zones les plus contaminées, laissant ainsi des hommes, des femmes et des enfants à leur sort, les laissant s’exposer chaque jour d’avantage aux radiations. Pire encore, ils souhaitent dans un élan de folie, les faire revenir dans la zone des 20 km, qui devrait être inhabitable…
Il y a de cela 23 ans pourtant, l’Ukraine avait procédé à l’évacuation de villes entières pour sauver des vies. Pourquoi l’état japonais, habituellement connu pour être si « moderne » a t-il choisi de ne rien faire?
Kazuko Ito, secrétaire générale de l’ONG Human Rights Now a dernièrement déclaré lors d’une conférence à New York au sujet des agissements du gouvernement japonais :
« Nous pensons qu’il s’agit ici d’un problème de droits humains et d’une grave violation du droit à la vie, du droit à la santé et du droit à la reproduction. »
Au final, l’explosion de Fukushima Daiichi a contribué à délier les langues sur un sujet brûlant : ce sont autant de débats qui n’avaient encore jamais été traité aussi ouvertement. Les évènements de mars 2011 au Japon ont poussé de nombreuses personnes à choisir leur camp.
En mars 2012, dorénavant seuls 2 des 54 réacteurs du Japon fonctionnent encore dans l’archipel : le Japon se prépare à se passer du nucléaire dès cet été.
Mais face au Japon prêt à sortir du nucléaire, plusieurs pays sont décidés à y entrer. Le nucléaire n’est pas seulement une source d’énergie, il représente aussi une force militaire potentielle car les pays qui possèdent des réacteurs nucléaires ont aussi accès à la bombe atomique.
Chaque citoyen de se monde, pourra en s’informant, faire un choix équitable pour le monde de demain.
Toutes les consciences sont encore loin d’être éveillées et le Japon a plus que jamais besoin de soutien. Kibô-Promesse a choisi son camp: celui de la vie!