Les études conduites par le laboratoire de la CRIIRAD depuis le début des années 90 sur
plusieurs anciens sites miniers uranifères, en particulier en Haute-Vienne et Loire Atlantique,
et depuis lors dans le Cantal, l’Hérault, la Loire, l’Allier, le Puy-de-Dôme, etc. ont démontré
la persistance de contaminations radiologiques significatives en termes de doses. Les points
les plus marquants sont le plus souvent l’abandon ou la dispersion de matériaux radioactifs
solides (stériles, minerais, résidus d’extraction de l’uranium) et la contamination radiologique
des cours d’eau.