Malgré la remise d’une pétition rassemblant plus de 7 millions de signatairesdemandant le non redémarrage du nucléaire au Japon,
malgré une manifestation record de 11 000 personnes devant la résidence du premier ministre,
malgré la présence probable d’une faille sismique active sous les réacteurs de la centrale d’Ooi,
malgré un centre de gestion de crise facilement inondable à la centrale d’Ooi en cas de tsunami,
malgré l’augmentation de l’activité sismique,
malgré la non résolution de la catastrophe nucléaire de Fukushima,
malgré l’absence d’une agence de sûreté nucléaire réellement indépendante
le premier ministre du Japon, Yoshihiko NODA, a décidé de redémarrer les réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire d’Ooi.