Fukushima : l’OMS confirme une hausse du risque de cancers autour de la centrale

Près de deux ans après l’accident nucléaire de Fukushima provoqué par un violent séisme au Japon, les experts de l’Organisation mondiale de la santéestiment que le risque de cancers a bien augmenté dans les zones les plus touchées.

Selon un rapport rendu public ce jeudi à Genève, le risque de cancer de la thyroïde chez les femmes et les enfants est passé de 0,75% à 1,25% dans un rayon de 20 km autour de la centrale japonaise.

Des chiffres que Greenpeace conteste, l’organisation accusant les auteurs de ce rapport de «sous-estimer honteusement» l’impact des radiations. «Ce rapport est à considérer comme une déclaration politique pour protéger l’industrie nucléaire et non pas comme un travail scientifique axé sur la santé des personnes», accuse l’organisation. «Le rapport de l’OMS sous-estime honteusement l’impact des premières radiations de la catastrophe de Fukushima sur les personnes présentes à l’intérieur de la zone d’évacuation d’un rayon de 20 km, et qui n’ont pas été capables de partir rapidement», estme le Dr Rianne Teule, expert de Greenpeace en matière de radiation nucléaire.

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