Quelques militants de la Fédération antinucléaire de Bretagne se sont retrouvés lundi après-midi sur la Plaine, pour commémorer la catastrophe nucléaire survenue le 11 mars 2011, à la centrale de Fukushima, au Japon. « Deux ans après, la situation n’est toujours pas maîtrisée. On ne sait rien de la contamination du Pacifique, de son extension, des conséquences sur la chaîne alimentaire », déplore Cédric Cadoret, l’un des porte-parole.
Venus de Josselin, Ploërdut, Lignol et Pontivy, les participants appellent à « plus de transparence ». « Il faut se souvenir du peuple japonais. Les mesures de décontamination y sont dérisoires. Les effets de la radioactivité sont minimisés, voire niés », regrettent-ils. La fédération, qui compte quelques fidèles à Pontivy, espère créer une antenne locale dans les mois qui viennent.