Fukushima : communiqué du 06 mars 2017 de Stopnucléaire56-Trawalc’h

Auray (56) : Action Fukushima 10 mars

 Vendredi 10 mars – 18h –  à Auray, place Notre Dame.

 

Communiqué de mars 2017 : Fukushima : 6 ans plus tard, pas de retour à la normale

Il y a six ans, le 11 mars 2011, 25 ans après l’explosion du réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, un accident nucléaire sans précédent se produisait à Fukushima, au Japon.

Début 2017, une sonde envoyée dans le réacteur 2 a mesuré un taux de radioactivité record, 530 Sv, un taux capable de tuer un homme instantanément ce qui n’augure guère d’espoir quant à la capacité humaine (ou même robotique) à démanteler l’installation et à récupérer les coriums de combustible fondu dont on ne connait toujours pas la localisation précise…

Par ailleurs le gouvernement japonais via une nouvelle évaluation a considérablement revu à la hausse le coût estimé de la gestion de cette catastrophe, la facture passant ainsi d’une trentaine de milliards d’euros en 2013 à 170 milliards d’euros en 2016 ! Et si ce gouvernement a tenté de relancer 5 réacteurs nucléaires au Japon (dont 3 fonctionnent à ce jour), il est pourtant fondamental de rappeler que la situation n’est en aucun cas sous contrôle.

La catastrophe est toujours en cours : les fuites radioactives se poursuivent et des milliers de personnes ont été déplacées. Le gouvernement japonais veut les contraindre à rentrer chez elles alors que beaucoup de zones sont encore contaminées.

Rappelons que l’impact radiologique de l’accident de Fukushima s’étendait sur un périmètre de 100 km. En ce qui concerne la catastrophe de Tchernobyl, le périmètre était de 300 km.

Pourtant en France, aucune leçon ne semble avoir été tirée de ces accidents nucléaires. En effet, il existe un véritable vide juridique sur les plans particuliers d’intervention (PPI), qui sont aujourd’hui délimités de façon arbitraire et systématique par les autorités préfectorales à 10 kilomètres alors qu’aucun texte ne prévoit de seuil.

Et pourtant, un accident du type Fukushima peut survenir en France : le parc nucléaire français est vieillissant et dangereux, d’autant plus que 30 réacteurs sont vérolés par une centaine d’anomalies graves. Et EDF n’a plus les moyens d’investir dans la sûreté nucléaire…

Pour commémorer la catastrophe de Fukushima, Stop nucléaire 56 Trawalc’h appelle tous ses adhérents, sympathisants et personnes concernées par la catastrophe de Fukushima à participer à un rassemblement.

 


Arrêt du nucléaire, énergie de destruction massive :

Non au rafistolage des vieux réacteurs, Non à la mise en marche de l’EPR

Stop Nucléaire 56 Trawalc’h

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